Salle Raoul-Jobin
Palais Montcalm – Maison de la musique
995, place D'Youville
Québec (Québec) G1R 3P1
Canada
Billetterie
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Sans frais à l'extérieur de Québec
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Reconnu pour sa profonde compréhension de la musique sacrée, le chef d’orchestre Alexander Weimann propose, en compagnie de chanteurs solistes renommés, quatre sublimes cantates de Jean-Sébastien Bach dans une interprétation sous le signe de l’intime et du spirituel.
Ce concert sera précédé d’une prestation ouverte de la pianiste ukrainienne Anna Spirina qui aura lieu à 18h40 dans la salle Chez Mme Belley du Palais Montcalm.
Chefs et solistes
Alexander Weimann
ChefAlexander Weimann est l’un des chefs d’orchestre, solistes et chambristes les plus prisés de sa génération. Après avoir voyagé dans le monde avec des ensembles comme Tragicomedia, Cantus Cölln, Freiburger Barockorchester, Gesualdo Consort et Tafelmusik, il se concentre maintenant sur ses activités en tant que directeur musical du Pacific Baroque Orchestra de Vancouver et du Seattle Baroque Orchestra, et comme chef invité.
Plus récemment, il a travaillé avec l’ensemble Holland Baroque, l’Orchestre de chambre du Manitoba, l’Orchestre symphonique de Victoria et l’Orchestre symphonique de la Nouvelle-Écosse. On le retrouve régulièrement comme soliste invité à l’Orchestre symphonique de Québec et à l’Orchestre symphonique de Montréal. Au cours des deux dernières saisons, on peut compter parmi ses projets les plus mémorables les suites pour orchestre et les concertos brandebourgeois au Festival Bach de l’Oregon, les récitals solos pour orgue à la Christ Church Cathedral de Victoria, les concertos pour orgue avec l’Orchestre baroque de Portland, un enregistrement des concertos de Vivaldi pour flûte à bec avec Vincent Lauzer et Arion Orchestre Baroque, sa dernière tournée nord-américaine et la sortie de l’album Nuits Blanches de Karina Gauvin.
Weimann peut également être entendu sur une centaine d’albums. Il a fait ses débuts en Amérique du Nord avec l’ensemble Tragicomedia et l’album Capritio (Harmonia Mundi USA) et a remporté les éloges du public et des critiques du monde entier pour l’un des premiers enregistrements de Gloria de Handel (ATMA Classique). Ses enregistrements des œuvres complètes au clavier d’Alessandro Scarlatti, dont le premier volume ayant paru en mai 2005, ont fait l’objet d’éloges unanimes de la part de critiques des quatre coins du monde et d’une mise en nomination pour un prix Opus comme meilleur enregistrement canadien de musique ancienne l’année suivante. Depuis, il a également lancé un album récipiendaire d’un prix Opus des oratorios arias de Handel avec Karina Gauvin, la soprano de renom, et son ensemble montréalais Tempo Rubato, un enregistrement de la Passion selon saint Jean de Bach et des trois actes de l’opéra Orlando de Handel, ainsi que plusieurs albums présentant des œuvres de Buxtehude, de Carissimi et de Purcell avec Les Voix Baroques, ayant tous reçus des critiques dithyrambiques. Il a également remporté plusieurs prix, dont un prix Juno pour l’album Prima Donna avec Karina Gauvin et Arion Orchestre Baroque. Il vient de terminer un projet en trois volets pour l’émission In concert de la CBC portant sur l’improvisation sur orgue, clavecin et piano au printemps 2020.
Nathalie Paulin
SopranoLa soprano Nathalie Paulin s’est imposée aux États-Unis, au Canada, en Europe et en Extrême-Orient comme une interprète de premier plan. Lauréate d’un prix Dora Mavor Moore for Outstanding Opera Performance, elle a collaboré, en concert comme à l’opéra, avec des chefs d’orchestre de renommée internationale, dont Harry Christophers, Jane Glover, Michael Christie, Robert Spano, Kent Nagano, Yannick Nézet-Séguin, Antony Walker, Bernard Labadie, Sir Roger Norrington. Andrew Parrott, David Agler, Jacques Lacombe, Graeme Jenkins et Andrew Litton. De plus, les critiques sont élogieux à son égard. À propos d’un concert à Chicago, John van Rhein écrit : « Nathalie Paulin est une véritable découverte : sa voix riche et agile allie profondeur et prestance, et son style rayonne d’un charme sensuel. ». Steve Smith, cette fois-ci pour le New York Times, dit de la soprano « [qu’elle chante] avec un ton riche et une émotion convaincante ». Pour sa part, Renaud Machart, du journal parisien Le Monde, écrit « que sa diction, sa musicalité et son style étaient impeccables ». Nathalie Paulin a fait ses débuts à l’Opéra de Montréal en interprétant Mélisande dans Pélléas et Mélisande et Galatea dans Acis et Galatea au Chicago Opera Theater. Elle retourne sur les planches du Chicago Opera Theater dans le rôle-titre de Semele et dans celui de Marie dans La Resurrezione, tous deux de Handel. On l’a également entendue dans le rôle de Susanna dans Les Noces de Figaro à l’Opéra de Cincinnati et à l’Opéra de Dallas dans Carmen et dans La Petite Renarde rusée.
Les projets récents et futurs de cette artiste originaire du Nouveau-Brunswick comprennent sa participation, avec l’Orchestre du Centre national des arts d’Ottawa, à Dear Life et à Lonely Child de Vivier, suivie d’une vaste tournée européenne; le rôle-titre dans Leonore (1805) de Beethoven à l’Opéra Lafayette à Washington, le rôle de Despina dans Così fan tutte avec l’Opéra de Vancouver; une prestation dans Lonely Child de Vivier, dans le Requiem de Mozart avec l’Orchestre symphonique de Vancouver et dans le Messie de Handel avec le Vancouver Chamber Choir en plus de l’organisation d’un programme pour l’Arion de Montréal à la Salle Bourgie. Parmi ses autres engagements, mentionnons ses rôles dans Venus and Adonis de Blow avec le groupe Clavecin en concert, dans Lonely Child avec l’Orchestre symphonique de la Nouvelle-Écosse, dans la Symphonie no 3 de Gorecki avec l’Orchestre symphonique de Winnipeg et dans le Stabat Mater de Cherubini avec l’Orchestre Thirteen Strings à Ottawa. Soulignons également ses prestations particulièrement intéressantes dans les opéras français de la fin du XVIIIe siècle de Sacchini, Cherubini et Martini, sous la direction de Ryan Brown pour le compte de l’Opéra Lafayette à Washington et à New York.
Allyson McHardy
Mezzo-sopranoLa mezzo-soprano Allyson McHardy est réputée pour sa couleur vocale unique et sa forte présence scénique. Encensée par Joshua Kosman du San Francisco Chronicle qui l’a décrite comme « une chanteuse incroyablement imaginative et polyvalente », elle a chanté à l’Opéra de Paris, au Festival d’Aix-en-Provence, avec les orchestres symphoniques de Chicago et de Toronto, avec l’Orchestre de Saint-Louis, au Festival de Glyndebourne, à l’Opéra de San Francisco, avec l’Orchestre symphonique de Boston, la Canadian Opera Company, Les Violons du Roy et l’Orchestre philharmonique de Varsovie, ainsi qu’au Théâtre du Capitole de Toulouse. Adam Fischer, Seiji Ozawa, Jeremy Rohrer, Kent Nagano, Emmanuelle Haim, Bernard Labadie, Trevor Pinnock, Ludovic Morlot, Carlos Kalmar et Johannes Debus sont parmi les chefs d’orchestre avec lesquels elle a collaboré sur des œuvres comme La clemenza di Tito, L’enfant et les sortilèges, Hippolyte et Aricie, la Messe en C mineur de Mozart, La Passion selon Saint Matthieu, L’Or du Rhein, The Dream of Gerontius et Le Messie. Mme McHardy a remporté un prix Opus pour Dead Man Walking de l’Opéra de Montréal et Le Vaisseau fantôme de l’Opéra de Québec, en plus d’avoir été mise en nomination pour un prix Juno pour le disque Summer Night du Canadian Art Song Project qui met en vedette la musique de Healey Willan.
Au cours de la prochaine saison, Allyson McHardy interprétera la 9e Symphonie de Beethoven avec l’Orchestre symphonique de Québec, La Résurrection de Haendel avec l’Opera Atelier, Le Messie avec Nicholas Kramer pour le Music of the Baroque à Chicago et Riders to the Sea dans le cadre d’une coproduction entre BOP et l’Opéra de Montréal. En 2019-2020, son emploi du temps comprenait l’interprétation de cantates de Bach pour Music of the Baroque, du Messie avec l’Orchestre de Floride et l’Orchestre symphonique de Terre-Neuve, ainsi que de Flight pour le Pacific Opera Victoria.
La discographie d’Allyson McHardy comprend Summer Night-Healey Willan avec le Canadian Art Song Project (Centrediscs) qui a obtenu une nomination pour un prix Juno. Entre autres disques, mentionnons Orlando de George Frideric Haendel avec le Pacific Baroque Orchestra et Alexander Weimann (ATMA), l’enregistrement de La Conversione di Clodoveo, Re di Francia (ATMA) de Caldara, en nominations pour des prix Juno et ADISQ, ainsi que celui de Norma de Bellini avec l’Orchestre philharmonique de Varsovie (Philharmonia Narodowa), en plus de deux œuvres de Harry Somers, Serinette et A Midwinter Night’s Dream (Centrediscs), et des mélodies ukrainiennes du compositeur Mykola Lysenko dans une collection de six disques de la maison Musica Leopolis.
Zach Finkelstein
TénorCanadien d’origine américaine, Zach Finkelstein s’impose rapidement comme l’un des meilleurs ténors solos en Amérique du Nord et à l’étranger, du Benaroya Hall de Seattle au Lincoln Center de New York, en passant par le Sadler’s Wells de Londres et le Centre national des arts de Pékin, en Chine.
Sur la scène classique, il est reconnu pour son interprétation « raffinée » et « élégante » (Vancouver Observer) des œuvres de Bach, de Handel, de Haydn et de Mozart, entre autres. Au printemps 2018, il remplace au pied levé le soliste de Carmina Burana à l’Orchestre symphonique de Seattle. On l’entend à nouveau dans ce rôle en 2019 avec l’Orchestre symphonique de Kamloops et dans une production théâtrale du Pacific Northwest Ballet. Au cours des cinq dernières années, il chante à 32 reprises dans le Messie de Handel avec pas moins de 14 organismes, dont l’Orchestre symphonique de Virginie, l’Orchestre de Floride, l’Orchestre philharmonique de Calgary et l’Orchestre symphonique de Winnipeg. Il incarne aussi régulièrement l’évangéliste de Bach dans La Passion selon saint Jean et dans La Passion selon saint Matthieu en tournée partout en Amérique du Nord (on le verra prochainement au Vancouver Chamber Choir au Canada et à l’Orchestre symphonique de Floride) en plus d’interpréter les solos pour ténor de toutes les œuvres majeures de Bach.
Décrit favorablement par Anthony Tommasini du New York Times comme un « ténor charismatique », il fait ses débuts au New York City Opera en jouant le rôle de Mambre dans Moïse en Égypte de Rossini. Il interprète le rôle de Damon « avec sensibilité et grâce » (Boston Classical Review) dans Acis and Galatea, dirigé par Nicholas McGegan à la tête de l’Orchestre philharmonique baroque à Berkeley, en Californie et à la Handel and Haydn Society de Boston, au Massachusetts. Il fait ses débuts en haute-contre dans le rôle d’Orphée dans des productions consécutives d’Orphée et Eurydice de Gluck au Brava! Opera Theatre (en anglais) et à l’Opéra de Grand Rapids (en français).
Dominique Côté
BarytonLe baryton québécois Dominique Côté mène une carrière florissante en Amérique du Nord et en France. Salué pour sa voix chaleureuse, sa présence sur scène et son talent d’acteur, il remporte plusieurs premiers prix, dont ceux du Concours International de Chant de Canari et du Concours International de Chant de Marmande dans la catégorie opérette. Il est également lauréat du premier prix et gagnant du Voice Festival de l’Université McGill. Il reçoit une formation d’acteur à l’École de théâtre de Saint-Hyacinthe, puis il termine sa formation vocale à l’Atelier lyrique de l’Opéra de Montréal.
Parmi les principaux projets de la saison 2020-21 de Dominique Côté, soulignons Le Maréchal ferrant et Bonsoir Voisin à l’Opéra de Lafayette qui le mèneront au Colorado, à Washington et à New York. Il se prépare également à collaborer avec le Théâtre du Rideau Vert et à partir en tournée internationale avec Les Grands Ballets Canadiens. Lors de la saison 2019-2020, il participe à Carmina Burana pour Les Grands Ballets Canadiens, se produit dans le Messie avec l’Orchestre Philharmonique et Chœur des Mélomanes et tient le rôle-titre de Nelligan au Théâtre du Nouveau Monde. Une production de Die Fledermaus à l’Opéra de Québec a été interrompue en raison de la pandémie du coronavirus. Auparavant, il se produit dans l’œuvre d’Offenbach rarement entendue, Le roi Carotte, à l’Opéra de Lille, puis enchaîne les représentations à l’Orchestre symphonique de Montréal (OSM) dans Lélio de Berlioz, dirigée par Nagano et dans Footloose, à Québec, puis il incarne Dancairo dans Carmen à l’Opéra de Montréal. Il est chaudement applaudi lors de ses apparitions à la Maison symphonique avec l’OSM et Les Cowboys Fringants. Parmi ses autres réalisations, mentionnons le Leonore Project avec l’Opéra de Lafayette à Washington, Les Feluettes à l’Opéra d’Edmonton, Nicandro e Fileno, présenté par le Nouvel Opéra de Montréal et Les Boréades, Le Pré aux clercs au Festival Wexford en Irlande et La Chauve-souris au Grand Théâtre de Genève. Il est mis en nomination à trois reprises pour un prix Opus : pour Lélio de Berlioz avec l’OSM (Concert de l’année – musique classique, romantique, postromantique, impressionniste), pour le Bal des enfants de l’OSM (Production de l’année – jeune public) et pour Nicandro e Fileno (Disque de l’année – musique médiévale, de la Renaissance, baroque).
Programme
Cantate Wo soll ich fliehen hin, BWV5
Cantate O Ewigkeit, du Donnerwort, BWV20
Cantate Du sollt Gott, deinen Herren, lieben, BWV77
Cantate Leichtgesinnte Flattergeister, BWV181